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Santé / Médecine / Paramédical

Mini-AVC (accident ischémique transitoire) : causes, symptômes et traitement

Lors d’un accident ischémique transitoire (AIT), également appelé mini-AVC, le sang cesse de circuler dans le cerveau durant une brève période. Un mini-AVC ne tue cependant pas les cellules cérébrales comme le ferait un accident vasculaire cérébral. Les symptômes d’un mini-AVC sont similaires à ceux d’un AVC. Cette pathologie est souvent le signe avant-coureur d’un accident vasculaire cérébral à venir.

Selon l’association américaine du cœur (American Heart Association, AHA), la réduction de votre espérance de vie découlant d’un AIT peut atteindre 20 %. Pour prévenir les risques d’AVC, une intervention médicale immédiate est indispensable (AHA).

Symptômes

L’identification des symptômes d’AIT peut être difficile. Ces symptômes sont similaires à ceux d’un AVC. De nombreuses personnes commettent néanmoins l’erreur de ne pas consulter un médecin car les symptômes sont moins graves et leur durée moins longue. Alors qu’un AVC peut durer un à deux jours, la durée d’un AIT est d’une à 24 heures.

Signes courants d’AIT :

  • hausse subite de la tension artérielle ;
  • faiblesse musculaire ;
  • perte de sensibilité d’un bras ou d’une jambe ;
  • vertiges ;
  • fatigue soudaine ;
  • perte de conscience ;
  • confusion ;
  • perte de mémoire temporaire ;
  • picotements ;
  • altération de la personnalité ;
  • troubles de l’élocution ;
  • perte d’équilibre ;
  • troubles de la vue.

Les patients atteints d’AVC connaissent nombre de ces symptômes. Si vous pensez que vous avez, ou que l’un de vos proches a, un AIT ou un AVC, appelez toujours le 911.

Causes et risques

Causes et risques

L’hypertension est la cause la plus fréquente du mini-AVC. Elle est également la principale cause d’AVC dont l’AIT est fréquemment un signe avant-coureur. Il est important de contrôler immédiatement votre tension afin de prévenir de futurs AIT et AVC.

Autres causes et facteurs de risque fréquents :

  • caillot sanguin ;
  • destruction de vaisseau sanguin ;
  • vaisseaux sanguins étroits dans le cerveau ou autour de celui-ci ;
  • diabète ;
  • cholestérol élevé ;
  • hérédité.

Selon l’AHA, le risque d’AVC après un AIT est plus élevé chez les personnes âgées de 65 ans et plus.

Diagnostic

Un AIT requiert des soins médicaux urgents. À l’hôpital, les médecins effectueront des tests afin de confirmer ou d’infirmer le diagnostic d’AIT. Un tomodensitogramme et une IRM peuvent apporter des indications quant à la cause de l’AIT. Il est, par exemple, possible qu’il ait été causé par une artère cardiaque obstruée ou par un caillot sanguin dans le cou.

Si votre médecin estime qu’il est possible qu’il s’agisse d’un problème cardiaque, il peut prescrire un échocardiogramme afin d’obtenir de meilleures images de la région. Il est important de découvrir les causes sous-jacentes de l’AIT afin que votre médecin et vous soyez en mesure d’œuvrer pour la prévention de futurs AIT et AVC.

Après évaluation aux urgences, vous devrez consulter votre médecin traitant pour élaborer un plan d’action en concertation avec lui. En fonction de la cause précise du mini-AVC, il est possible que vous soyez adressé(e) à un spécialiste.

Prévention

Un AIT ne cause généralement pas de dommages cérébraux permanents. Il ne doit toutefois pas être pris à la légère. Les AIT sont fréquemment indicateurs de problèmes de santé sous-jacents, qui peuvent être cause de véritables AVC par la suite. Plus de 10 pour cent des victimes d’AIT ont un AVC dans les trois mois suivants. Il est important de prendre au sérieux les mini-AVC pour prévenir de possibles événements mortels.

Un traitement adapté contribuera également à prévenir un AVC par la suite. Plans d’action courants :

  • traitement médicamenteux destiné à contrôler l’hypertension ;
  • traitement anti-cholestérol ;
  • contrôle du sucre dans le sang des patients diabétiques ;
  • aspirine pour prévenir la formation de caillots ;
  • chirurgie des artères obstruées du cou.

Si votre médecin prescrit un traitement médicamenteux, vous devrez le suivre sur une longue période afin de prévenir un AVC. Un suivi régulier par votre médecin est également nécessaire pour surveiller votre état de santé. Des modifications de style de vie, telles qu’un régime alimentaire et plus d’exercice, peuvent également compléter les plans de traitement pour la prévention des AVC.
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